SALICETI, Claude. Ce qui nous fait « Humain ». Paris : Numérilivre – Éditions des Bords de Seine, 2021. 82 p. (Collection Quête et Spiritualités). ISBN 978-2-3663-2151-7
On sait ce que l’humanisme doit au long dialogue qui s’est instauré entre les différentes philosophies de l’Occident.
Chacune à leur manière, philosophies et religions ont en commun une conception ternaire de la réalité qu’il appartient à tout humain d’approcher par la maîtrise de son égo et le développement d’un sentiment de partage, d’entraide, de compassion et d’amour désintéressé.
Or, l’évolution de l’humanité a progressivement remplacé cette façon d’être si bien que l’homme se croit aujourd’hui tant maître d’une nature entièrement matérialisée qu’autocréateur de lui-même…
Médecin, franc-maçon depuis 1958, CLAUDE SALICETI a occupé les plus hautes fonctions dans les instances initiatiques. Nous le connaissons pour ses nombreux ouvrages de philosophie.
En quelques mots :
La rédaction de cette chronique aura été laborieuse. Pourquoi me diriez-vous ? Parce que je me suis attaqué à un ouvrage d’une rare complexité où je me suis demandé si j’avais le niveau requis pour analyser le contenu.
Voilà ce que je retiens de cet ouvrage de 82 pages et surtout peut-on dire que c’est une synthèse de l’humanisme ? Dans un premier temps, l’auteur fait un arrêt sur la philosophie gréco-romaine, Platon, Aristote, les stoïciens, tout y passe.. Dans un second temps, on s’attardera une vision de l’humanisme face aux religions monothéistes et à la soumission du spirituel face aux institutions religieuses et aux dogmes.
Puis l’auteur s’attaque à la place de l’Homme face au spirituel depuis la Révolution industrielle jusqu’à l’heure d’aujourd’hui où on le voit un être humain tout puissant. L’idée générale de cette partie est de faire un simple constat, l’Homme comme étant au centre de tous les processus créatifs ou autrement dit, l’Homme dominerait la nature et ne serait plus un élément de celle-ci.
Au final, Claude Saliceti propose quelques pistes de réflexion pour permettre à l’être humain retrouver une certaine spiritualité face aux enjeux sociaux ou climatiques. Enfin … voilà ce que j’en ai compris.
Met dank aan Littérature Maçonnique
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