Dervy 2011 circa 20 euro
Het is tevens een gelauwerd boek van het 9ième Salon du Livre Maçonnique Parijs 2011
Dit werk is te verkrijgen bij verschillende gespecialiseerde boekhandels.
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La Table d'Hermes
Ce livre, fruit de plus de vingt années de travail de la part d'Alain Bernheim, est consacré à des événements que les francs-maçons dans leur très grande majorité ignorent, car ils ne sont évoqués dans la littérature maçonnique qu'avec de surprenantes erreurs, omissions et approximations. Ils constituent des moments charnières dans l'histoire de ce rite en trente-trois grades qui ne s'appelait pas encore Rite Ecossais Ancien et Accepté lorsque, de Charleston, à l'époque fief de l'esclavagisme, il annonça son existence au monde le 1er janvier 1803.
L'auteur décrit, presque au jour le jour, la genèse et le déroulement du drame qui déchira maçons européens lors de la scission qui amena la création du Suprême Conseil pour la France, il y moins d'un demi siècle. On lira les documents qui établissent dans cette affaire la responsabilité de Charles Riandey, Grand Commandeur du Suprême Conseil de France de son ami le Grand Commandeur du Suprême Conseil des Pays Bas ainsi que celle des Grands Commandeurs des deux Suprêmes Conseils des Etats-Unis d'Amérique.
On découvrira les révolutions intérieures de ces eux suprêmes conseils au 19 ème siècle, leurs rapports avec le Grand Orient de France et leurs relations avec le Suprême Conseil de France, les décisions du Convent réuni à Lausanne en septembre 1875 et ce qui en découla.
On lira également dans quelles circonstances singulières les trois Suprêmes Conseils des Iles Britanniques ont été fondés et le procès verbal intégral de la conférence qui réunit au Canada en 1954 cinq Suprêmes Conseils de langue anglaise, conférence inconnue des historiens, au cours de laquelle la rupture entre Américains et Britanniques faillit se produire.
Fréderick Dalcho, Emmanuel De La Motta (famille qui s'illustra autrement ultérieurement) , Jean Jacques Gourgas, Charles Riandey, Willemn Hofman, Luther Smith et quelques autres jouèrent dans ces événements un rôle capital. Mais pour certains, ce rôle ne fut pas toujours à leur honneur ! D'où la question qui est souvent posée à l'auteur : n'est ce pas nuire à la franc-maçonnerie que de ressusciter ces événements du passé ? La grande force de ce livre exceptionnel réside dans la recherche de la vérité historique sans concession, étayée par de très nombreux documents inédits ou inconnus du public contemporain.
Le système des hauts grades est une sorte de filiation symbolique entre les grades dits symboliques (apprenti, compagnon, maitre) et l'ésotérisme d'anciennes organisations initiatiques non artisanales
comme les Templiers, les Roses croix... Ces trois premiers degrés sont les composantes des loges bleues, fondements de la francmaçonnerie universelle. Les grades dits supérieurs, en nombre variable selon les rites, sont dits hauts grades, et sont gérés par un Suprême Conseil. Leur création a résulté, au XVIIIe siècle de la nécessité de régénérer l'ordre sur une base qualitative. Ils sont conférés par des ateliers de perfection, chapitres ou consistoires. Il n'existe pas en franc-maçonnerie de rang supérieur au troisième degré, celui de maître maçon.
C'est un des principes fondamentaux que tous les maîtres maçons soient placés sur un pied d'égalité, sans considération de position sociale ou d'appartenance à d'autres degrés maçonniques. C'est pourquoi les degrés d'un numéro supérieur au troisième doivent être considérés comme des degrés d'instruction, ou de perfectionnement, et non pas comme des grades impliquant un pouvoir particulier et dont pourrait se prévaloir un maître maçon pour se prétendre supérieur aux autres. Dans cet ouvrage historique, Alain Bernheim explique les nombreux conflits qui ont jalonnés l'histoire des Hauts Grades (encore actuellement) au REAA, comment ils fonctionnent et quels sont aujourd'hui les enjeux et les perspectives pour le devenir du Rite le plus pratiqué au monde. Le Rite Ecossais Ancien et Accepté est dirigé dans chaque pays pas un Suprême Conseil qui régit les Hauts Grades qu'environ 30 000 maçons pratiquent en France