Les manuscrits copiales : une
nouvelle source sur les débuts de l’écossisme
Le
dernier numéro de Renaissance Traditionnelle, N° 183 daté de juin 2016 mais
récemment sorti, traite principalement des « manuscrits Copiales ».
Comme
le rappelle Pierre Mollier dans son avant-propos, « En 2011 les
médias se font l’écho de la découverte d’un étonnant manuscrit codé et
relatant les efforts d’une équipe de spécialistes appuyés par un puissant outil
informatique pour « casser » le code. C’est d’ailleurs un des rares
exemples où ce qui va se révéler être un problème d’érudition maçonnique va
faire l’objet d’articles dans la « grande presse » comme Le Monde ou Le Figaro. Une
fois le code percé, on découvre que ces manuscrits contiennent les statuts et
les rituels d’une société secrète allemande du XVIIIe siècle ayant beaucoup de
rapports avec la franc-maçonnerie. Pour notre part, nous n’avions pas été très
sensibles à ce qui nous était alors surtout apparu comme un « coup
médiatique ». Il y a eu au XVIIIe siècle beaucoup de sociétés
paramaçonniques. Notre expérience des « alphabets maçonniques » nous
rendait sceptique sur la nécessité d’une équipe de cryptologues et
d’ordinateurs pour venir à bout de codes qui sont surtout symboliques et dans
la clef est la plupart du temps élémentaire. Nous avions tort.
Si, en
France, personne ne se soucia vraiment des « manuscrits Copiales »,
cet épisode singulier retint l’attention de nos amis belges. Dans le
prolongement de celui rassemblé pour le célèbre documentaire « La clef
écossaise », un groupe de travail se constitua autour de Tristan Bourlard
et Stéphane Van Assche. Son objet : étudier et tenter de mieux
comprendre ce mystérieux manuscrit. La Loge La Belle Alliance et la
Loge d’études L’Ane
d’Or furent associés au « projet
Copiales ». C’est lors d’une visite à L’Ane d’Or que
Claude Weiler – a qui avait incombé la mission difficile de la traduction
– attira notre attention sur l’intérêt des « Copiales » pour
l’histoire maçonnique. En effet, à la suite des textes relatifs à cette
étonnante « société des Oculistes », les Copiales comprenaient une
présentation de la Maçonnerie qui semblait très précoce, avec notamment
beaucoup d’éléments sur les premières loges « écossaises ». Nous
sommes donc particulièrement heureux de mettre à disposition du public
francophone la belle et savante traduction de Claude Weiler et ainsi de
permettre un accès aux riches informations historiques des manuscrits Copiales.
Dans la foulée de ce document passionnant, nous proposons des pistes pour une
nouvelle approche des débuts de l’écossisme ».
Au
sommaire du numéro :
– Les manuscrits Copiales, une découverte singulière : présentation historique, par Claude Weiler,
– Les maunscrits Copiales 1 et 2 : traduction française, par Claude Weiler,
– Un « Maître Ecossais » archaïque aux sources de l’Ecossisme, par Pierre Mollier,
– Le Prado, par Jacques Tuchendler.
– Les manuscrits Copiales, une découverte singulière : présentation historique, par Claude Weiler,
– Les maunscrits Copiales 1 et 2 : traduction française, par Claude Weiler,
– Un « Maître Ecossais » archaïque aux sources de l’Ecossisme, par Pierre Mollier,
– Le Prado, par Jacques Tuchendler.
Rappelons
que Renaissance traditionnelle est une revue sans aucune
attache obédientielle. Elle n’a qu’un seul but : susciter et publier des
études, apporter des documents qui fassent mieux comprendre et mieux aimer la
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Via Hiram.be
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